mots perdus

Du derisoire pour derider l espoir, pour dissiper le noir, pour esperer le soir. mots jetes ca et la, quand je savais le soir ou tu etais, quand moi je t attendais,  et pourtant j esperais que tu m aimerais, moi aussi.  que me dis tu en rentrant, tu sens que je le prends mal, oui je le prend male, et je le prend dame, en voila du ramedame, c est toi qui va ramer cheri, me seduire tu devras, si tu veux continuer a me mentir .... que moi aussi je sois celles ci que tu seduis..clochette vieillit, seule son ombre reste jolie, mais meme de cette ombre tu n en ,veux pas, toi qui a tout du peter pan courreur. mais peut etre je n etais deja qu une ombre ? et la lumiere ? mais peut etre est ce un privilege  et je ne le savait pas,ombre mouvante. la lassitude, la l habitude, la valtitude, l altitude, oui prendre de l altitude et contempler les ombres et les lumieres d un soleil un peu entrevu. et toi le chat qui ronronne, et moi qui m adonne, mais quel ordre et quels sens, . les mots jouent avec moi. je ne sais plus ce qu ils me disent . ce que je veux qu ils me disent, ce que je leurs dit. ils ont leur vie propre. quelle chance ils ont, ils savent, et moi rien. ou si un jour j ai su, un jour on m a tu. n est ce pas matu matuvu toi le matou. quand a l ange qu on appellait moi, il ne sait meme plus veiller sur lui meme. les attitudes de vie. le val perdu sur l habitude, que vaut le val,que valent les vies perdues. je ne sais plus que jouer des mots pour me jouer des maux, mais mot tus , motus, alors ce sont des silences, ou en est mon dictionnaire ? celui de mes errances verbales, . saoule molle , souche molle, les branches repartent d une souche, non ? je vais repousser me rebrancher, de quoi au moins faire qu un oiseau fasse un nid, va t il le faire, vais je laisser faire, ou laisser taire, non laisser chanter, il chantera pour moi. il m a mis a terre; mais je suis terre a jamais, mes jardin le savent bien, eux, graine a jamais aussi, graine de moi, je ne sais plus germer et pousser et grandir, je ne sais plus que penser, et dormir, pour faire rever les mots. je voudrais tourner sans fin comme un derviche sous les etoiles, danser pour elles, danser pour moi. et faire tourner avec moi, tous les mots de ma tete, les lacher, qu ils reecrivent d autres textes, d autres vies.j aime les mots, ils sont nes avant moi, je suis venu, j ai sourie, ils ont parles au travers de ma chair, et j ai entendu, ils m ont eleves, le mot maman etait ecrit, mais il est reste un mot. et ce mot vient de mourrir, et a present il est chair, et je pleure enfin une maman .